jeudi 15 décembre 2011

Tuez-les tous !




Quoi, les moustiques, c'est pas ambiance Noël ?
Ils sont partout et ils le sont tout le temps !
Maudite soit leur race !!!

mardi 13 décembre 2011

Ode à l'infirmière


Ah, l'infirmière !
L'infirmière, c'est le fantasme ultime de la femme,
nue sous sa blouse, presque offerte...
mais qui manie l'aiguille et le suppositoire.

Pourquoi tant d'attirance pour une vocation qui,
de par sa nature, va vous faire souffrir ?
Tout part de l'infirmière scolaire !
car dés tout petit, l'infirmière, c'est la dualité de la femme :
la douceur d'un tampon de mercurochrome, et la douleur
de l'odieux vaccin planté dans la fesse.

L'infirmière, c'est la première femme qui vous voie nu,
la première qui carresse, que dis-je, qui palpe votre corps !
La première qui vous regarde amoureusement
(parce que vous aviez de mignons petits petons, certes,
mais amoureusement quand même)
La première qui vous fait boire, avec ses petits
sucres trempés dans le menthol.
la première qui vous soigne, la première qui vous molleste,
la première qui vous dit "sois un homme !"
bref, votre permière maitresse.

Grandissant, le corps médical devient moins glamour,
avec des docteurs dégarnis et leurs ustensiles tout froids,
qui regardent dans vos oreilles, et griboullent d'un air détaché
des ordonnances illisibles...
Où est la passion, où est la chaleur ? Elle est loin l'infirmière !
Mais heureusement il y a les films de guerre ;
quand, les seins dardant sous sa tunique, elle presse
fougueusement des linges brulants sur la poitrine ensanglantée
du héro, en lui sussurant que peut-être... après la guerre...
si on se recroise... éventuellement... ça peut se négocier !

Le problème, ce que, quand on retrouve les infirmières de la réalité,
elles trainent les pieds dans leurs sandales de maitre-nageur,
elles passent la lingette en maugréant sur l'incontinance,
et à la fin, elles vous parle comme si vous aviez quatre ans,
avec leur moustache naissante, et leur fragrance antisceptique...

Mais toujours l'homme, dans son coeur, gardera l'image de cette
femme à l'abbesse-langue ! Car aussi vrai qu'on se souvient de sa
première Majorette comme de sa première cuite, jamais on n'oublie
son premier idylle qui fut, pour tant si ce n'est pour tous,
une infirmière.