lundi 4 février 2013

Little Lovecraft !


Il aura mis du temps à arriver ; dix ans
pour faire le chemin de ma tête à ma main !
Quand j'ai commencé à y penser, ce devait
être une fable semi-futuriste, à la "G-police
va sur Yuggoth" : dans mon esprit, ça
ressemblait au teaser de Mass Effect 2, mais
la technique n'y était pas...

Chemin faisant, et la pratique du style
aidant, ça a prit une tournure humoristique
j'ai fait une timide tentative, assez peu aboutie
avec Armageddon Junior en 2005, mais
l'univers était encore verrouillé, et le résultat
trop proche d'Héroic'Pizza, et trop loin de
Providence.

Puis le 15 mars 2007 est arrivé, un de ces jours
bénis où éditeurs et successeurs ferment leurs gueules
et où les dessinateurs peuvent enfin travailler :
le jour où les droits de Lovecraft sont tombés dans le
domaine public !

Il est pas question de dire que les droits d'auteur sont injustifié,
c'est juste que dans la réalité, quand l'auteur est mort, la famille
se bat pendant 40 ans, ou une major d'Hollywood met une
option dessus à coups de millions de dollars, et dans tous les
cas, c'est baisé pour moi : le commun des mortel.

C'est un peu comme le passage d'une comète ;
Il est pas dit que je sois très en forme le 2 septembre 2043
pour enfin m'attaquer au Silmarillion, et il est quasiment
sûr que je ferai de l'élevage de vers de terre avec ma tête
quand arriveront les Annales du Disque-Monde.
Mais l'oeuvre de Lovecraft, je vais pas la rater !

Que donc le voilà, Little Lovecraft, du haut de ses dix ans,
dans son Amérique WASP bien vérolée, avec ses Redneks
nécromanciens, et ses villages consanguins dégénérés !
Un mélange des Contes de la Crypte, de Buffy contre les
Vampires, et de Super Picsou Géant...

Peut-être en plus sale.

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